[RP] Arrivée d'un touriste en mode découverte

Après avoir chevauché un bon moment, reprenant en partie la route qu'il avait emprunté lorsqu'il se rendit au couvent de la Meilleray, Val arriva en vue de la cité fortifiée de Chateaubriand qui avait vu passé tant d'armée dans la plaine, restant impuissante.

Il y pénétra alors, cherchant avant tout... une bonne taverne, ça va de soit

tiens tiens tiens... De Valendreuse...

Mais on dirait que ce nom ne m'est pas totalement inconnu... J'espère que le mien ne l'est pas non plus à vos oreille mon cher messire.

Voyez, votre accusation n'a pas eu raison de moi. Vous aviez réglamé mon emprisonement et mon banissement... Voyez comme je me tiens devant vous. Je suis citoyen breton et dans tous mes droits. Et j'espère bien que je saurai vous faire reconnaître votre erreur jadis à avoir fait confiance à la mauvaise personne. Parfois la justice se trouve plus facilement derrière une "inégalité" que derrière le visage implacable d'un tyran corrompu. Ce serait trop facile sinon et la justice ne servirait à rien sinon à remplir des formulaires.

Voyez Valendreuse, je vous tends la main et je vous invite à venir prendre un verre de cet alcool que notre hôtesse nous amène de Calédonie. Je suis sans rancune. Bienvenue

Ravaillac... Vous ici !

Ravi de vous revoir. Ne vous mèprenez pas sur mon compte, j'étais procureur en ce temps là et vous aviez transgressé la loi... dura lex sed lex.

Quand à votre conflit personnel avec aotroù Ifrit et à vos accusations... ma foi, je n'avais rien d'autre que votre témoignage. N'étant pas sur place et ne sachant pas qui croire entre vous et Ifrit, je me souviens avoir tenté d'en savoir plus en particulier avec vous.

Enfin, tout cela est du passé et je serais ravi de faire plus ample connaissance avec vous.

bien souvent les erreurs du passé ont de lourdes conséquences sur le futur.

J'ai transgressé la loi, certes, pour servir la Bretagne. Car si celui qui fait loi est un traître, comment l'empêcher de nuire sinon en transgressant la loi? Mes intentions étaient saines et je déplore que vous vous en soyez arrêté à la forme. Bien heureusement le Grand Duc a été attentif et m'a soutenu sur ce point. Il aurait été louable que le procureur en fasse de même.

Je n'en garde cependant point de rancoeur mais comprenez bien que mon honneur a été entaché et que la mise à l'écart du tyran a pris plus de temps qu'il n'était souhaitable. Deux honn êtes citoyens sont morts pour celà sans que personne ne réagisse et quand un troisième persiste, je parle de moi, il faut que vous refusiez de le croire.

Si le seigneur Adkan était encore de ce monde il serait à l'instant même ici et vous traiterez sûrement avec moins d'égards que moi. Puisse t'il reposer en paix et que sa mort serve à la justice.

Valendreuse, n'attendez pas de moi de fausses camaraderies. Sachez vous montrer courtois et j'en ferai de même. Tirez des leçons du passé, et je dirai de vous que vous êtes honnête.

Le Grand Duc a fait son devoir, tout comme le procureur. Le procureur se doit de faire respecter les lois et de confronter ceux qui ne la respecte pas à la justice. Si même le procureur devient conciliant et ne met plus personne en procès, alors où allons-nous? Je n'ai jamais dis que j'approuvais cette loi mais ce n'est pas au procureur d'en juger, je n'ai fais que mon devoir en me basant sur les textes, au juge de décider.

Je suis navré pour votre procès mais je n'avais pas le choix. Rendez-vous donc au parlement lorsque celui-ci sera ouvert et lancer le débat... qui sera surement lancé d'ailleurs.

Si je n'en avais fais qu'à mon aise et non me basant sur la loi et le bon droit, j'aurai plutôt mis des gens comme cipic en procès à votre place. J'espère que vous allez comprendre que je n'ai rien contre vous et que je n'étais qu'un procureur qui faisait son boulot.

Mais je ne remets absolument pas en cause la loi. Je la défends mordicus et quand bien même je ne la cautionnerais pas. La seule chose que je vous dis, c'est qu'il est parfois nécessaire, même salutaire de regarder un peu plus loin que les faits. Et on ne peut pas se permettre de s'arrêter derrière une loi pour protéger un criminel. Ma faute était effective. Le seul témoignage d'Ifrit vous a suffit pour la relever. Mais vous êtes vous demandé ce qui m'a poussé à enfreindre cette loi? Les actes de trahison, de vol, de fabrication de fausses preuves et de menaces d'Ifrit n'étaient pas effectives? Il y a eu cependant de nombreux témoignages en attestant et de nombreuses preuves réunies. Mon but en outre passant cette loi était de rendre la liberté au peuple de Rieux et rétablir la vériter sur plusieurs milliers d'écus disparus mystérieusement. Malheureusement la justice n'a pas regardé au bon endroit. Et les témoins ont tous fini par disparaitre un à un. Avec eux les preuves ont disparue.

Rien ne justifie un non respect de la loi, sinon, à mon sens, la volonté de rendre service à la Bretagne et dénoncer quelqu'un qui aurait dépasser d'autres lois bien plus importantes.

Vous n'avez pas regardé assez en profondeur et vous avez appelé traître celui qui se battait pour la vérité et qui était largement soutenu par le peuple, et vous avez défendu le traître, celui qui s'est arrangé pour mettre en procès en quelques jours tous ceux qui ont osé parler des milliers d'écus disparus, des traffics de viandes avec les armées françoises en temps de guerre et d'autres crimes très graves.

Je ne remets donc pas en cause la loi, au contraire, je dénonce le fait que celle ci n'a pas été défendue puisque la justice a fermé les yeux sur des actes évidents de Haute Trahison. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé un temps à croire que vous étiez vous même corrompu et acheté pour la cause d'Ifrit. Mais vous avez su me convaincre et je pense à l'heure d'aujourd'hui que vous avez simplement manqué de tact et de courage pour reconnaître que ma faute n'en était une qu'en surface.

Mais cet incident est clos.

En effet, Messire Ravaillac...Il n'est pas utile de gloser sur le passé, quand l'avenir est tellement plus intéressant. Et puis, je vous signale que la Bretagne a cela de merveilleux qu'elle dispose d'une Justice à plusieurs étages, et que quand le rez-de-chaussée ne vous convient pas, vous pouvez toujours monter les étages!

Elle sourit, et invita les deux hommes à poursuivre leurs discussions à l'intérieur du Château...

il faut reconnaître que la bibliothèque est mieux chauffée